
Avers : « Jeanne avait pour prier la croix de son épée » – Jeanne à genoux devant son épée son cheval au second plan. 1429 – 1918 . signature PR en monogramme.
Revers : Uniface.
Graveur : Fernand Massignon, dit Pierre Roche,
né à Paris le 2 août 1855, mort dans la même ville le 18 janvier 1922, est un sculpteur, peintre, céramiste, décorateur et médailleur français.
Diamètre : 138mm.
Bronze.138 mm.
Année : 1918.
L’Homme et la Médaille
L’être humain, qui a constamment besoin de trouver du sens et qui a besoin de relier les gens, les événements et les choses entre eux, va être touché par les liens durables, qui s’inscrivent dans une médaille, où la mémoire des dates importantes d’une vie reste éveillée. Dans le métal, l’être humain peut soudain voir son immortalité. La médaille lui donne une vision supplémentaire, tout en proposant une observation de la savante simplicité de la mise en scène, effectuée par le graveur, que ce soit dans le lieu le plus commun ou dans le lieu le plus exceptionnel. D’hospitalière, la médaille devient expression de reconnaissance et une sensation de reconnaissance. Elle est perception accélérée de l’instant, simplement, grâce au point de vision, au nouvel angle, qu’elle propose, simplement, par une attention portée à l’infime,simplement, par une tendresse envers leur monde. L’observateur de la médaille,quant à lui, se met à lire et à relire une sorte d’exaltation toujours neuve.Il se met à sentir que ce lien prédestiné, qui unit les êtres et les choses, et duquel découlent une attention et un respect particulier envers l’autre, est perçu comme le miroir de soi-même. Un lien singulier, unissant artiste et «amateur-spectateur », surgit alors dans cette rencontre avec la notation des instants du monde, dans une extrême minutie, dans un moment précis. Et tout médailliste devient alors « ambassadeur-poète », pour parler de ses immortelles de bronze !