La Vierge et le Christ après la descente de la croix, à gauche Charles VII en prières, à droite Jeanne la Pucelle en prières Avers : A. DOMINO FACTVM. EST. ISTVD. La Vierge et le Christ après la descente de la croix, à gauche Charles VII en prières, à droite Jeanne la Pucelle en prières ; à l’exergue, armes de Jeanne d’Arc et signature HH.
Revers : Inscription en six lignes : CONCOURS/ DES VERRIÈRES/ DE JEANNE D’ARC/ POUR LA CATHÉDRALE/ D’ORLÉANS 1893/ A Mr.
Graveur : Henri Herluison.
Diamètre : 46 mm.
Argent.
Source : iNumis.com

Du berceau de la famille de la Pucelle, on sait bien peu de chose, malgré les recherches auxquelles les érudits se sont livrés. A six lieues de Chaumont (Haute-Marne), en Champagne, se trouvait un bourg nommé Arc-en-Barrois, qui a peut-être été le berceau des ancêtres de Jeanne et qui leur a donné son nom. Mais ce n’est qu’une conjecture. Il y avait dans le duché de Bourgogne une localité portant le même nom : Arc-en-Tille (aujourd’hui dans le département de la Côte d’Or, arrondissement de Dijon). En 1392, la châtelaine de ce pays s’appelait Jeanne d’Arc. Ce nom d’Arc n’a pas été porté seulement par des cultivateurs et des châtelaines ; il l’a été aussi par des bourgeois, des chapelains, chanoines et autres ecclésiastiques. ll y eu un Jehan d’Arc, évêque de Verdun de 1245 à 1253. En 1353, Simon d’Arc remplissait les fonctions de chapelain de la chapelle Notre-Dame au château royal de Chaumont ; en 1375 et 1390, il y avait à Troyes un drapier du nom de J. d’Arc et un chanoine du nom de Pierre d’Arc ; en 1404, à Bar-sur-Seine, au diocèse de Langres, le curé s’appelait Michel d’Arc. Vallet de Viriville a signalé l’existence d’une Jehanne d’Arc à qui le roi Charles VI fit remettre dix-huit sole pour la remercier de lui avoir présenté ce qu’on appelait alors chapeaux, c’est à dire couronnes de fleurs. « Le Roy, pour argent donné à une pauvre femme nommée Jehanne d’Arc qui lui avait présenté chapeaux. Pour ce, dimanche, XII° ,jour de juing 1407, à l’hôtel St Paul, argent : XVIII sols ». Cette pauvre femme appartenait-elle de quelque manière à la famille de Jacques d’ Arc ? On ne saurait le dire. Le lecteur qui aime les rapprochements, à l’occasion de cette couronne de fleurs présentée à l’infortuné Charles VI, pourra songer à la couronne que la Pucelle fit mettre à Reims sur le front de Charles VII. Le nom d’Arc, d’après la Pucelle (Procès) « respondit que son père estoit nommé Jacques Tarc », était le nom de son père ; c’est celui sous lequel les actes authentiques du procès de réhabilitation désignaient sa famille. Quelle en était l’origine ? On fait à cette question des réponses diverses. Les uns tirent ce nom d’une des localités qui le portent et supposent qu’un des aïeux de Jeanne y était établi. Le père ou le grand-père de Jacques d »Arc l’ayant quitté pour habiter Montiérender, où l’aurait appelé Pierre ou Jacques d’Arc. comme on appela le frère d’Isabelle Rommée, Jean de Vouthon, du nom du village où il était né. D’autres font venir ce nom des emblêmes que portait le sceau de Jacques d’Arc, un arc bandé de trois flèches. Il y aurait donc à choisir entre les deux étymologies : ab Arco ou ab Arcu.

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