
En 1914, dès l’entrée en guerre, le nord du département est occupé durablement par l’ennemi. Les combats meurtriers sont incessants sur toute la ligne du front, qui s’est stabilisé en Meuse sur près de 120 kilomètres: Vauquois, Le Mort-Homme, Les Éparges y acquièrent une tragique renommée. À partir du 21 février 1916, Verdun concentre l’essentiel du feu ennemi et devient l’enjeu d’une terrible bataille. C’est « l’enfer de Verdun ». Les soldats français bloquent l’attaque allemande au prix d’énormes pertes. Leur ravitaillement a été acheminé par la seule route utilisable : celle de Bar-le-Duc à Verdun, bientôt dénommée « la Voie sacrée ». Le 21 février 1916, à 16h 45, l’infanterie allemande se lance à l’attaque contre les positions françaises autour de Verdun, en Lorraine. Aucune bataille, aucune tragédie n’a autant marqué la mémoire des Français que la bataille de Verdun. Elle dure dix mois et pratiquement tous les soldats de la Grande Guerre y participent chacun à leur tour. Le sort de la France se joue dans cet affrontement…